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L’artiste façonne des figures de Maternités et d Enfants-Poteries, cuites dans un four rudimentaire à ciel ouvert, installé dans la cour de sa maison. Longtemps marquées par des tabous ancestraux, ses sculptures ont aujourd’hui acquis une reconnaissance internationale et sont exposées dans le monde entier. Loin de se limiter à une production artisanale ou utilitaire, les sculptures de Seyni Awa Camara s’enracinent profondément dans son environnement, tissant un lien intime entre le quotidien et le spirituel.
« Dans « Ecosystems », je mets en avant la relation entre les êtres vivants et la nature. Nous sommes intimement liés au monde végétal et animal, et ce lien implique une responsabilité mutuelle : celle de nous protéger les uns les autres. J’appelle les jeunes générations à prendre conscience de l’importance de la nature et de la nécessité de la préserver. Personne n’est jamais vraiment seul : nous faisons partie d’un tout, d’un grand écosystème où chaque élément a sa place. La Nature, omniprésente dans mes peintures à travers les arbres, les feuilles et les plantes, insuffle une douceur, une forme d’hospitalité. Elle nous accueille, nous enveloppe et nous protège. Rien dans mes œuvres n’est artificiel ou superflu ». Art Momentum, interview Celine Seror. 2024
Sheila Fuseini utilise des chutes de cuir, issues de meubles ou de sacs, assemblés sur tulle ou sur panneau. Cette approche confère à sa peinture un sens de la matérialité qui donne au spectateur une expérience tactile, ouvrant sur de nouvelles interprétations de son travail. Les cartographies émotionnelles de Sheila Fuseini deviennent e réceptacle de ses déplacements et de ses expériences dans une traversée artistique qui relie mémoire et territoire. Capturant les destructions provoquées par le caractère cyclique des événements climatiques extrêmes, inondations, rupture de barrages, sécheresse, …Les dernières œuvres sont inspirées par les inondations en juillet 2024 au Ghana, provoquées par le débordement des barrages d’Akosombo et de Kpong sur le fleuve Volta. L’inondation des villages voisins fut suivie d’une pénurie temporaire d’eau. Ces bouleversements contradictoires soulignent les paradoxes des crises environnementales et la vulnérabilité des populations face aux dérèglements climatique.
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The artist shapes powerful Maternities and Children-Potteries that long faced ancestral taboos. Fired in a rudimentary open-sky kiln in her courtyard, her striking figures now gain international recognition and are exhibited worldwide. Far from being mere craft or utilitarian production, the artist’s clay figures are deeply rooted in their world, both daily and spiritual. Each figure is born from a process that responds to an inner and ritual necessity.
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. »In Ecosystems, I highlight the deep and inseparable relationship between living beings and nature. We are intimately linked to the plant and animal world, and this connection implies a mutual responsibility: to protect each other. Through this work, I call on younger generations to become aware of the importance of nature and the need to preserve it. No one is ever truly alone: we are part of a whole, of a large ecosystem where each element has its place. Nature, omnipresent in my paintings through trees, leaves, and plants, infuses a softness, a form of hospitality. It welcomes us, envelops us, and protects us. Nothing in my works is artificial or superfluous. I seek to get to the essence of Man, to represent him in his purity, without artifice or accessories. “Ecosystems” is a tribute to this original harmony, a call to reconnect with our deep nature ». Art Momentum, interview Celine Seror. 2024
Ghanaian artist Sheila Fuseini explores materiality through her use of repurposed leather scraps from furniture and bags, which she assembles on tulle or panel. Her approach gives her work a sense of materiality that gives the viewer a tactile experience, opening up new interpretations of his work. Sheila Fuseini’s emotional maps become a receptacle for her travels and experiences in an artistic journey that connects memory and territory. Capturing the destruction caused by the cyclical nature of extreme weather events, floods, dam failures, droughts, etc.Her latest series responds to the devastating floods in Ghana in July 2024, caused by the overflow of the Akosombo and Kpong dams on the Volta River. These floods displaced entire villages and led, at the same time, to a temporary water shortage, underscoring the paradoxes of environmental crises : excess and shortages
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